J'avoue que je suis arrivé dans le milieu alors que c'étais déjà démocratisé donc j'ai pas connu "la terrible corruption" on va dire. ^^ Mais ce que j'en connaissais c'étais pas de 50 nuances mais des films d'andrew blake un peu fetish. Ou des nanas présenté comme "lesbienne" se caressais les tétons à un mètre de distance en essayant de pas se blesser avec leurs talons de 20 cm sur le parquet ciré. ^^ Plaisanterie mis à part je pense pas que ce soit un mal que des fictions reprennent l'esthétique bdsm sans en reprendre le sel.Juste je trouverais dommage,et peut être dangereux, qu'on en retienne que cela et qu'on oublie que ce qu'on défend derrière l'étiquette bdsm c'est aussi des pratiques très hors norme. Vraiment pas acceptable socialement et assez sujet au stigmate. Et surtout sujet à contester cet ordre social justement. J'ai été la première à gueuler la dessus jadis quand j'étais une militante un peu conne mais aujourd'hui je le reconnais. Même s'il se construit encore massivement dans un registre hétérosexuel, le bdsm est l'un des rare milieu qui pousse à explorer son genre, son orientation sexuelle ou son rapport au corps. Ou on voit des garçons accepter de perdre le contrôle ou des nanas de le prendre, ou on essais de réfléchir au consentement, à expliciter davantage les choses ou encore à tenter de parler de ses peurs ou de ses gênes. C'est pas forcément parfait ni toujours très bien amené mais au moins ça existe. Et ça me semble important que ça puisse exister.
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